Le quartier Jaurès/Gare, Quartier prioritaire de la Politique de la Ville (QPV)

Fin décembre 2023, le quartier Jaurès/Gare a été retenu Quartier prioritaire de la Politique la Ville (QPV), suite à un travail de concertation entre l’Etat et les élus creillois.

À l’instar de 1362 autres quartiers de France métropolitaine, il bénéficiera ainsi de nouvelles aides afin d’améliorer la vie quotidienne des habitants du quartier. Dès 2014, lors de la première délimitation des QPV par l’Etat, l’équipe municipale avait demandé ce classement pour ce quartier, établi au regard de plusieurs indicateurs : le revenu des habitants, le taux de chômage, l’habitat indigne et une population supérieure à 2000 habitants. Seul le nombre insuffisant d’habitants alors concernés n’avait pas permis d’obtenir ce classement. Cependant, la dynamique de valorisation du centre-ville était lancée avec l’obtention en 2018 du programme Action coeur de ville (ACV) qui a notamment permis d’y implanter plusieurs services (jeunesse, office de tourisme, police municipale) et d’impulser le réaménagement prochain des places Saint-Médard et du 8 Mai. Pour lutter contre le logement insalubre dans le quartier, la ville a également lancé une Opération programmée d’amélioration de l’habitat en renouvellement urbain (OPAH-RU) en 2020 et une Opération de ravalement de façade obligatoire (ORFO) en 2022 pour accompagner les propriétaires. 

Aujourd’hui, le nouveau mode de calcul par l’Etat de la surface du quartier intègre une population plus importante et permet l’entrée du quartier Jaurès/Gare dans les dispositifs de la politique de la ville. « C’est une bonne nouvelle pour le quartier » explique Sophie Lehner, 1re adjointe au maire déléguée au projet de ville et à l’avenir du territoire. « En complément des dispositifs ACV, le classement en QPV va nous permettre de renforcer l’accompagnement social des populations en difficulté, précarisées par la crise économique, et aussi celle des mineurs étrangers relevant des services départementaux de la protection de l’enfance. C’est un outil pour obtenir davantage de moyens pour l’insertion par l’emploi, la médiation sociale, la sécurité et la tranquillité des habitants du quartier ».