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Concert dans le cadre du festival PICARDIE MOUV.

S’il n’avait pas été expulsé du Liban il y a deux ans pour une histoire de visa, on n’aurait peut-être jamais entendu les chansons de Rover. À l’époque, Timothée, songwriter globe-trotter, joue de la guitare au sein d’un groupe de punk-rock, The New Gouvernments qui secoue le Proche Orient. Après un retour abrupt en France, il échoue dans une maison bretonne remplie d’instruments. En pleine interrogation sur son avenir, il trouve la meilleure des réponses en composant et enregistrant seul durant tout un hiver. Dans cet home-studio « un peu déglingué », il se découvre une voix capable de grands écarts, rauque et ombrageuse quand le morceau l’électrise, gagnant les hauteurs quand l’émotion l’exige. Sans le vouloir, il marche dans les pas de ceux qu’il considère comme ses maîtres, ceux qu’il écoute presque quotidiennement, les Beach Boys de Brian Wilson, Bowie ou les Beatles. Mais lui n’est le disciple de personne, encore moins un jeune passéiste. Comme les contemporains qu’il apprécie, d’Interpol aux Black Keys, il a digéré, réinterprété et synthétisé ses influences. De New York, ville où sa famille s’est installée quand il avait 7 ans, il a gardé le sens de la récupération et l’esprit créatif. Avec comme seul compagnon le producteur Samy Osta, Timothée s’est multiplié, jouant de tous les instruments pour conserver intacte sa signature. S’il a choisi de répondre au nom de Rover, c’est pour ses sonorités viriles, parce qu’il est fan de voitures anglaises (« j’ai roulé dedans toute mon enfance ») mais aussi parce qu’il conçoit sa vie comme une suite de voyages (« to rove » : errer). Justement, il est loin d’être arrivé à destination. C’est à la tête d’un trio (un bassiste et un batteur l’accompagnent) qu’il prend la route pour donner des concerts intenses. À chaque show, le bouche-à-oreille enfle. Un frenchy qui a le rock’n’roll pour première langue ? C’est tellement rare… Pas la peine d’attendre la reconnaissance venue de l’étranger pour célébrer son arrivée. Vincent Brunner - Rock’n Folk

Première partie : ELEGANT FALL

  • Vendredi 9 novembre à 20h30

Timothée Regnier (ROVER ) : chant, guitares, clavier / Samy Osta : guitare, lap-steel guitar, orgues, chant Didier Perrin : basse, chant / Arnaud Gavini : batterie, chant

Informations / Réservations

Réservations spectacle : 03 44 24 95 70
Tarifs 10 € & 5 € pour les moins de 25 ans

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La Faïencerie Théâtre - Scène conventionnée de Creil
Allée Nelson – BP 50012 / 60104 Creil cedex
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