Passer au contenu

Culture 23 octobre 2019

3 questions aux invités d'honneur du Salon du Livre 2019

L&aposécrivaine Annie DEGROOTE et le psychanalyste Roland GORI, tous deux invités d&aposhonneur au Salon du Livre 2019

L'écrivaine Annie Degroote et le psychanalyste Roland Gori sont les invités d'honneur de ce 33ème Salon du Livre et de la BD. Ils ont accepté de répondre à cette interview en 3 questions :

Que représente pour vous d'être invité d'honneur ? 
Annie Degroote. C'est un plaisir et c'est toujours touchant. J'ai aussi acepté parce que l'Oise et moi nous nous sommes adoptés. D'ailleurs, mon deuxième roman « Le coeur en Flandre », se termine à Senlis et Chantilly...

Roland Gori. Ça flatte l'égo. Je suis un vieil humaniste qui court le monde mais je préfère les chemins de traverse en France, et c'est la première fois que je viendrai à Creil.

Que vous évoque le thème de l'amour ? 
A.D. L'amour, la quête d'amour, le manque d'amour sont dans tous mes romans. Cocteau a dit : « Écrire est un acte d'amour ». L'amour est la source et la quête de la vie. Avant même d'être attirée par le théâtre puis figurer dans des téléfilms, j'ai toujours aimé écrire et créer des histoires souvent autour de ce thème. 

R.G. C'est une des raisons de vivre. J'ai beaucoup écrit sur l'amour et la logique des choix passionnels. Tout amoureux passionnel n'est qu'un délirant qui s'ignore. Proust disait d'ailleurs : « Je laisse les belles femmes aux hommes sans imagination ». 

Comment vivez-vous le contact avec le public ? 
A.D. J'aime rencontrer le public, c'est essentiel. Il nous apprend beaucoup. On me propose parfois des prénoms de personnages. Une fois un lecteur m'a même donné la trame d'une histoire ! En fait, nous transmettons nos personnages aux lecteurs qui s'en font une image. Là, je vais leur parler de mon 18e roman qui va bientôt sortir et dans lequel apparaît le peintre flamand Brueghel.

R.G. Que valent les auteurs sans le public ? Le lecteur écrit son propre livre en lisant le nôtre, c'est un auteur par procuration. Je suis toujours touché de rencontrer des gens pour lesquels j'ai l'impression d'avoir un peu compté, notamment quand on me dit : « vous avez mis des mots sur ce que je vivais ». Ça fait plaisir que des lecteurs se soient retrouvés dans mes propos. 


Autres actualités